Louis de Bonald publiciste ultra - Flavien Bertran de Balanda

« Une étude sur la participation du vicomte de Bonald au Conservateur, octobre 1818 - mars 1818 accompagné d'extraits d'articles. »

4e de couverture :

« On connait Louis de Bonald (1754-1840) comme le principal théoricien de la pensée contre-révolutionnaire en France. Avec son ami Joseph de Maistre, il est le père incontesté du traditionalisme. Mais il fut également, sous la Restauration, l'une des figures les plus prestigieuses du mouvement ultra, ces hommes qui se déclaraient "plus royalistes que le roi".

Le présent essai, qui fait suite au Bonald, la Réaction en action du même auteur (2009), peut aussi bien en constituer un complément qu'une introduction : Pour la première fois, est ici étudiée l'oeuvre journalistique du penseur, à travers sa participation au Conservateur, journal fondé par Chateaubriand et connu pour sa haute teneur intellectuelle. Son existence (1818-1820) couvre la période où les ultras se font plus virulents que jamais contre le ministère Decazes.

Un commentaire approfondi de chacun des textes qu'y publia Bonald nous le fait découvrir sous le jour nouveau d'un philosophe confronté à l'actualité politique immédiate.

Surtout, cet auteur réputé d'une lecture ardue offre ici un style clair, agréable, et qui ne manque pas d'humour, loin des poncifs sur un Bonald grave, docte et austère !

Un travail rigoureux et novateur, enrichi de larges extraits d'articles ainsi que d'un recensement exhaustif et inédit de l'ensemble des écrits de Bonald dans la presse.

"Rien de grand, en bien ou en mal, ne s'est fait dans le monde sans passions, c'est-à-dire sans dit vives affections de l'âme fondées sur une conviction de la vérité qui éclaire le jugement, ou sur des illusions qui le préoccupent, ressort puissant qui communique aux volontés et aux actions toute son énergie."

Bonald. »

L'auteur :

Flavien-Alexandre Bertran de Balanda de Falguière est spécialiste de l'histoire des idées au XIXème siècle, notamment de la Contrerévolution et de la presse royaliste, membre de la Nouvelle Société des Etudes sur la Restauration et de l'Association Française des Historiens des Idées Politiques. Enseignant et chercheur à l'Université de Paris IV Sorbonne, il est l'auteur de plusieurs mémoires universitaires sur Bonald ainsi que d'un second essai sur le sujet.