Un oeil sur l'île Maurice - John Williamson

4e de couverture :

« En Europe, l’Île Maurice évoque les vacances ensoleillées sur des plages de sable blanc. Cette ancienne « Isle de France », devenue « Mauritius » et confetti de l’empire britannique, acquiert son indépendance en 1968, pour devenir le pays le plus riche du continent Africain. Fort de trente ans d’expérience professionnelle dans l’océan Indien et de vingt-cinq ans de résidence à Maurice, l’auteur propose ici une étude approfondie du « paradigme Mauricien », réalisée autour du cinquantenaire de l’indépendance du pays. L’occasion d’un bilan et de réflexions prospectives.

Cet essai aux accents pamphlétaires propose une déconstruction du cliché : « L’Île Maurice ? C’est le Paradis ! ». Des concepts fondateurs sont définis dans une approche dialectique des réalités insulaires face à l’émergence de la « nouvelle opinion publique » née sur internet en Occident après le 11 Septembre 2001. Une analyse critique, « débranchée de la Matrice ». Cet œil sur l’Île Maurice est donc d’abord celui de l’auteur, un regard métapolitique sur ce « bon élève de la mondialisation ». Le titre illustre aussi, par un symbole architectural, la modernité de ce pays transformé en trois siècles, d’un joyau naturel encore Français, en un projet multiculturel qui interroge.

Le déroulé de cette investigation démontre en vingt et un chapitres que l’Île Maurice est embarquée dans des processus qui la dépassent. Mais qu’elle est aussi très liée au pays qui l’a fait naître, la France d’ancien régime. L’auteur dévoile ainsi la véritable mission conjointe de ces deux territoires subtilement imbriqués et offre à l’ancienne « Isle de France » une voie de Salut. Cette eschatologie mauricienne, une première littéraire sur l’île, s’appuie sur la géopolitique, la sociologie, la philosophie et la théologie pour penser les enjeux actuels, sans concession au politiquement correct.

« Seuls les petits secrets doivent être protégés. Les grands sont gardés secrets par l’incrédulité du public. »

Marshall Mc LUHAN

« Le travail, c’est la prière des esclaves. La prière, c’est le travail des hommes libres. »

Léon BLOY

« L’homme est de feu au mensonge, mais de glace à la vérité »

Jean de la FONTAINE »