Sainte Jeanne d'Arc - Soeur Hélène de Jésus

4e de couverture :

« En 1956, le colonel Boulanger publiait un ouvrage au titre énigmatique : " 7 juillet 1456, enterrement de l’affaire Jeanne d’Arc, triomphe de l’Université de Paris. " Notre Père, l’abbé de Nantes, en eut providentiellement connaissance trente-trois ans plus tard et en comprit aussitôt l’intérêt capital. " Toute l’histoire de Jeanne en est changée, annonçait-il avec une allégresse débordante, sa sainteté s’en trouve vengée, sa gloire transfigurée, pour le plus mérité discrédit de ses misérables diffamateurs et persécuteurs, faux juges d’Église et mauvais Français de jadis et d’aujourd’hui encore. "

S’appuyant sur cette étude, méconnue mais décisive, " Sainte Jeanne d’Arc, vierge et martyre " apporte pour la première fois la démonstration incontestable que Jeanne n’a jamais abjuré. Sœur Hélène dévoile les mensonges et falsifications des juges et assesseurs du procès de 1431 mais aussi, et c’est la nouveauté, ceux de leurs confrères du procès de " réhabilitation " en 1456, ces derniers cherchant à excuser et couvrir les premiers. Les documents, en particulier ceux de la prétendue " réhabilitation ", affirmant que la sainte a abjuré mais sans comprendre ou simplement par une peur bien concevable du bûcher, la pauvre ! sont des faux, visant en réalité à réhabiliter... la Sorbonne.

" Non, mes Voix ne m’ont pas trompée ! Mes Voix sont bien de Dieu ! " a affirmé la Pucelle sur le bûcher. Grâce à Charles Boulanger, son indéfectibilité absolue est désormais prouvée.

D’un chapitre à l’autre, le lecteur découvrira l’âme profonde de la sainte en suivant cette épopée surnaturelle, tellement réelle, où se manifeste l’intervention de Dieu dans notre histoire de France par le moyen d’une pucelle.

Il fallait que la bergère de Domrémy, toujours fidèle à ses Voix, quitte ses parents et son village, lève miraculeusement le siège d’Orléans comme elle l’avait prophétisé, mène le Roi recevoir " son digne sacre " malgré tous les obstacles, et enfin suive son Divin Maître jusqu’au martyre, pure de toute défaillance, pour authentifier sa mission divine.

En effet, Jeanne la Pucelle était envoyée du Ciel pour rappeler que toute autorité vient de Dieu et qu’en France, le Roi légitime, sacré à Reims, est lieutenant du Christ qui est vrai Roi de France.

À l’école et dans l’esprit de notre Père, notre sœur a voulu rendre à sainte Jeanne d’Arc, et à sa mission, sa vraie stature, mystique et politique, la lavant de toutes calomnies et souillures. Ces pages, où l’œuvre de Dieu se heurte sans cesse aux tièdes, aux traîtres et aux rebelles, sont poignantes, mais pleines d’espérance, car le miracle de sainte Jeanne d’Arc doit durer " mille ans et plus ", si la France veut bien entendre à nouveau la leçon de la Sainte de la Patrie. »